L’engagement d’entrepreneurs indépendants au Canada peut fournir des compétences spécialisées et de la flexibilité pour le travail basé sur des projets. Cette approche soutient une stratégie commerciale réactive. Cependant, les entreprises doivent naviguer soigneusement dans le cadre juridique du Canada pour éviter les risques importants associés à une mauvaise classification des travailleurs.

Sous-traitant contre employé au Canada : les tests juridiques

Comprendre la distinction entre les employés et les entrepreneurs indépendants est essentiel lorsque l’on envisage les relations d’emploi au Canada. La classification correcte des travailleurs  aide à maintenir la conformité avec le droit du travail canadien. Au Canada, les organismes de réglementation tels que l’Agence du revenu du Canada (ARC) et les tribunaux utilisent un test multifacteur pour déterminer si un travailleur est un véritable entrepreneur indépendant ou un employé de facto. Aucun facteur unique n’est décisif ; au lieu de cela, la relation globale entre l’entreprise et le travailleur est évaluée. 

Alors que la province de Québec opère selon un système du Code civil qui se concentre sur l’élément de subordination, les considérations pratiques sont similaires aux tests de droit commun utilisés dans le reste du Canada.

Les facteurs clés comprennent :

Contrôle : l’entreprise contrôle-t-elle comment, quand et où le travail est effectué ? Les entrepreneurs ont généralement un degré élevé d’autonomie.
Outils et équipements :Le travailleur fournit -il ses propres outils, équipements et bureaux ? Les entrepreneurs indépendants utilisent généralement leurs propres ressources, y compris les outils et équipements, pour effectuer leur travail.
Risque financier :Le travailleur supporte-t -il un risque financier, tel que le risque de profit ou le risque de perte de créances irrécouvrables ou de coûts d’exploitation ? Les employés sont protégés contre ces risques. Lors de l’embauche de sous-traitants indépendants au Canada, les entreprises doivent reconnaître ces relations indépendantes.
Intégration : Le rôle du travailleur fait-il partie intégrante des opérations commerciales de base de l’entreprise ? Un haut niveau d’intégration peut suggérer une relation d’emploi plutôt qu’un entrepreneur indépendant.

Avantages du recrutement de sous-traitants indépendants au Canada

L’engagement de sous-traitants indépendants dans votre entreprise apporte de nombreux avantages par rapport à l’embauche d’employés à temps plein.  Ils offrent des compétences spécialisées et de nouvelles perspectives sans l’engagement financier à long terme lié à l’emploi à temps plein.  Cette flexibilité permet aux entreprises d’accéder aux professionnels en fonction des besoins, ce qui est particulièrement avantageux pour les projets à court terme ou les demandes saisonnières. 

En embauchant des entrepreneurs indépendants canadiens, les entreprises peuvent s’adapter efficacement à diverses portées de projets. Les entrepreneurs indépendants gèrent leurs propres obligations fiscales, telles que les versements de la PPC et de la TPS, ce qui facilite les tâches de paie de votre entreprise. Cette approche de recrutement permet aux entreprises de s’ adapter  rapidement aux changements du marché. Dans l’ensemble, le recrutement de entrepreneurs indépendants au Canada peut être une décision stratégique, permettant aux entreprises de répondre aux exigences  changeantes du  secteur.

Pénalités pour erreur de classification au Canada

La mauvaise classification d’un employé en tant qu’entrepreneur indépendant au Canada peut entraîner de graves sanctions financières et juridiques. Les entreprises peuvent être tenues responsables de divers problèmes, notamment :

• Remboursement des déductions légales source, y compris l’impôt sur le revenu, le Régime de retraite du Canada (RPC) et les cotisations à l’assurance-emploi (IE) (parties employé et employeur).
• Sanctions et intérêts importants évalués par l’ARC.
• Droits rétroactifs en vertu des normes provinciales d’emploi, tels que les congés payés, les congés payés et les heures supplémentaires.
• Coûts substantiels de résiliation. Un travailleur mal classé peut avoir droit à un préavis raisonnable de résiliation de droit commun, qui peut être beaucoup plus coûteux que le délai de préavis spécifié dans un contrat.

Meilleures pratiques pour engager des entrepreneurs au Canada

Rédiger un contrat d’entrepreneur complet

Un accord écrit clair et bien rédigé est le fondement d’une relation d’entrepreneur défendable. Le contrat doit être traité comme un accord interentreprises et définir explicitement les conditions de l’engagement. 

Les clauses clés à inclure sont les suivantes :

Portée des prestations : une description détaillée des prestations à fournir par le titulaire.
Durée et résiliation : La durée du contrat et des conditions claires de résiliation anticipée par l’une ou l’autre des parties.
Rémunération : La structure des honoraires, les procédures de facturation et le calendrier des paiements.
Obligations fiscales : Une déclaration confirmant que le prestataire est responsable de son propre impôt sur le revenu, des primes du CPP/EI et des versements de TPS/TVH.
Propriété intellectuelle :Conditions  claires sur la propriété de tout produit du travail ou propriété intellectuelle créé pendant la relation avec l’entrepreneur.
Indemnisation et assurance : Clauses obligeant l’entrepreneur à maintenir sa propre assurance responsabilité civile et à indemniser l’entreprise.
Confirmation du statut : clause dans laquelle l’entrepreneur reconnaît son statut indépendant.

Payer des entrepreneurs indépendants canadiens

Les paiements aux sous-traitants doivent être effectués en montants bruts, sans aucune déduction fiscale, CPP ou EI. Les entrepreneurs doivent soumettre des factures formelles pour leurs services, comme indiqué dans l’accord. Il incombe à l’entrepreneur de gérer ses propres affaires fiscales, notamment :

• Remise de versements d’impôt sur le revenu à l’ARC.
• Payer à la fois les portions employé et employeur des primes CPP et EI pour les travailleurs indépendants.
• S’inscrire, collecter et verser la taxe sur les biens et services (TPS) ou la taxe de vente harmonisée (TVH) si son chiffre d’affaires annuel dépasse le seuil de 30 000 CAD.

Résiliation des contrats de sous-traitance au Canada

Un contrat de sous-traitant peut être résilié selon les conditions qui y sont spécifiées, par exemple à la fin du projet ou en fournissant l’avis convenu. Cependant, les entreprises doivent connaître la catégorie « sous-traitant dépendant ». Si un entrepreneur travaille exclusivement ou presque exclusivement pour une entreprise sur une longue période, les tribunaux peuvent le classer comme entrepreneur dépendant, lui accordant le droit à un préavis raisonnable de résiliation similaire à un employé, même si le contrat stipule autrement.

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